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Le Journal d'une Marmotte
27 mai 2021

Un peu de lumière...

Je termine tranquillement ma première semaine de formation à l’Institut Français de Zoothérapie. Enfin, tranquillement je ne sais pas, car on peut dire que cette semaine m’a sacrément remuée. C’est bien simple, lundi soir en me couchant je ne savais toujours pas où je voulais aller, et mardi matin en me réveillant, je me suis dis « Ah mais oui c’est comme ça que je vais faire ! ». Et ça, c’est vraiment précieux. C’est assez cliché de dire que « j’ai eu une révélation », et pourtant c’est un peu vrai. Bon, c’est aussi un peu pour ça que j’ai choisi de faire une formation, pour avoir des connaissances, pour avoir une direction vers laquelle m’orienter et orienter mon projet surtout. Mais c’est vrai que je ne pensais pas que ce serait aussi rapide.

Je vous ai déjà parlé de mon chat, Pounti, minette noire de bientôt 2 ans. Je ne me vois pas commencer la médiation par l’animal sans elle. Et pourtant le chat n’est pas forcement l’animal le plus facile pour commencer, mais notre relation est forte, et je sais qu’elle en serait capable. Elle est curieuse mais parfois méfiante. Je l’ai cependant vu s’adapter extrêmement vite et bien à des changements radicaux. En cela je suis convaincue qu’elle serait une excellente partenaire dans mon projet.

Avant tout, évidemment, il faut que je passe ce foutu permis de conduire. Sans cela rien n’est possible et je le sais. Ma vie de citadine a fait que jusqu’à présent je n’en avais pas besoin, mais tout est différent maintenant, et c’est une nécessité. C’est en cours, j’ai commencé la conduite.

L’étape suivante serait de trouver un boulot d’éducatrice spécialisée seulement, un CDD long ou au mieux un CDI. Ce qui n’est pas une mince affaire, les collègues savent que pour rentrer dans le métier il faut bien souvent passer par des contrats précaires. Dans l’idéal j’aimerais un temps partiel, pour pouvoir lancer mon activité à coté.

J’ai aussi cette appréhension à retourner à la source, j’ai peur de souffrir à nouveau, de tomber sur une structure qui va mal, une équipe malade, etc. Ce sont des choses de plus en plus fréquentes dans nos métiers. Les temps sont difficiles, alors forcement le secteur du social en pâti. Mais bon je garde bon espoir, car le travail social me manque, et lorsque mes amies me parlent de situations qu’elles vivent au travail, je suis toujours très investie dans la discussion. Je me dis aussi que j’ai probablement gagnée en confiance en moi, et que de là beaucoup de choses peuvent changer dans mon travail. C’est une leçon que j’ai à retenir de ma dernière expérience qui ne s’est pas très bien déroulée. La posture, la manière dont on se présente, ce qu’on renvoi aux autres, change littéralement leur manière d’interagir avec nous. Je pense que mon manque de confiance en moi était palpable à cette époque et que j’en ai subie les conséquences. BREF. Tout ça pour dire que j’ai pas forcement envie d’y retourner, mais que je pense que ça sera une bonne chose. Et qui sait, je pourrais avoir une bonne surprise.

Et puis bon, je suis toujours logée dans ma famille, donc il va bien falloir que je trouve mon logement. Et ça serait un élément clé dans mon projet. J’envisage un appartement (pour commencer), avec une pièce féline, c’est à dire une pièce pour recevoir avec Pounti, dans un premier temps. Un endroit chaleureux où elle se sentira bien, adapté à ses besoin de chat, et assez grande pour y contenir un bureau, des jeux, pour accueillir du public.

La question qui me vient est où ? Car je suis dans une région, dans une ville de taille moyenne, mais j’ai pour projet aussi, à terme, de rejoindre une amie qui est en train de monter sa structure d’accueil autour de son élevage de chevaux, pour y accueillir du public et pratiquer la médiation équine. Mon idée serait de rejoindre ce projet pour proposer de la médiation avec mon chat, et un futur chien. Mais cette amie est dans un autre coin, pas très loin mais pas à coté non plus. Du coup ma question est, est ce que je cherche un logement où je suis, ou bien je me rapproche de mon amie, en me disant que si j’ai déjà une patientèle, elle me suivra peut être ? Je n’ai pas la réponse, et je pense qu’elle viendra en temps et en heure.

Donc voilà, je vous ai un peu spoilé la fin, mais pour moi l’aboutissement de ce projet de médiation par l’animal serait de travailler dans la structure de mon amie, proposer des accompagnements différents des siens, avec des animaux plus petits (chat, chien, et peut être lapin), pour avoir la possibilité de travailler en équipe.

Car je n’oublie pas d’où je viens et ma formation de base. Je ne suis pas éducatrice pour rien, et pour moi le travail d’équipe est essentiel. C’est lui qui permet de s’ajuster, de se remettre en question, de travailler sa pratique, de grandir. Et je n’ai aucun doute sur mon amie, qui est de la même formation et promotion que moi. Je pense qu’on peut beaucoup s’apporter l’une à l’autre. J’ai une troisième amie avec qui j’adorerais partager ce projet, mais elle est encore dans un autre coin, alors ce n’est pas pour tout de suite (mais j’espère très fort un jour).

Enfin voilà, tout cela est à l’état embryonnaire dans ma tête, et encore. Mais j’ai cette intime conviction d’être à ma place. Le début de ma formation m’a vraiment permis d’y voir plus clair mais il y a encore beaucoup à faire et à déterminer, comme le public auquel je vais m’adresser, comment je vais organiser mes séances, quel durée, quel tarif (eh oui il faut aussi remplir la marmite)…

Je sais où je vais, je ne sais pas comment, mais ce n’est pas important pour l’instant, les réponses viendront en temps voulu.

 

Marmotte

soleil

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